Le tatouage est devenu d’une popularité sans précédent… et les regrets d’en avoir fait aussi!
Le recours au laser s’est en conséquence largement répandu, que ce soit pour effacer le mauvais souvenir d’un être cher dont le nom est malencontreusement gravé dans la peau, corriger une erreur de jeunesse ou atténuer la couleur d’un ancien tatouage pour refaire un nouveau motif au même endroit. Dans tous les cas, le détatouage nécessite un nombre de séances significatif et tout ce qui peut réduire ce nombre est bienvenu… et tout cela, sans abîmer la peau!
Une nouvelle technique est apparue, qui combine le laser Erbium:YAG fractionné (que l’on utilise par ailleurs pour traiter les cicatrices, les vergetures, ou améliorer la qualité de peau) et le laser Q-Switch utilisé depuis de nombreuses années dans le détatouage.
Le principe de ce traitement est de rendre accessible, grâce aux micro-orifices créés dans la peau avec le premier laser, des grains de pigment situés dans la profondeur du derme que l’on ne pourrait toucher qu’au bout de nombreuses séances avec le seul laser Q-Switch. Le laser Erbium:YAG permet en outre d’éviter la création de tissu cicatriciel (tissu blanc induré) résultant souvent de l’utilisation du laser Q-Switch de façon trop violente, ce que l’opérateur est tenté de faire après plusieurs séances, lorsque l’encre du tatouage se raréfie…
Au total, avec cette technique combinée, on arrive à réduire de 30 à 40% le nombre séances pour venir à bout d’un tatouage…