Au fil des années, des plis horizontaux apparaissent sur le cou, sa peau se relâche et se fripe, des rougeurs plus ou moins marquées surviennent. Le décolleté s’altère lui aussi de la même manière, surtout en son centre.
Les lasers de « rajeunissement » constituent de loin la meilleure réponse mais il faut bien sélectionner le type de laser et ses réglages…
Souvent, alors que le visage reste plutôt préservé, soit par chance naturelle, soit avec l’aide de la médecine esthétique et de la chirurgie, le cou et le décolleté viennent trahir le vieillissement.
Ainsi, le cou va se trouver flétri par ce qu’on appelle le « collier de Vénus », lignes horizontales qui en abîment l’apparence. Sous le menton sa peau va aussi se friper. Les expositions répétées au soleil risquent enfin d’y ajouter rougeurs et taches pigmentaires. Fripé, rougeurs, taches, autant de soucis esthétiques qui concernent également le décolleté.
Il y a un élément essentiel dans le traitement du cou et du décolleté, c’est la sensibilité, la fragilité de leur peau: l’absence de certaines structures dans ces deux zones rendent leur réparation difficile. Il est donc fortement déconseillé d’y pratiquer des traitements agressifs comme peuvent l’être les relissages au laser CO2 ou les peelings profonds au Phénol.
L’Erbium:YAG ou l’Erbium:glass sont pour cela des outils beaucoup plus sécurisants que le CO2. Il sont largement préférables car sans risque de créer du tissu cicatriciel ou des brunissements de la peau. Ils offrent des résultats excellents sur le fripé, sur les rides horizontales et les taches pigmentaires, et cela pour trois ans.
Pour les rougeurs diffuses, on fera appel aux lasers dits « vasculaires » qui obturent les vaisseaux qui se sont dilatés.
On a parfois recours à cette solution qui permet d’atténuer les rides transversales du cou mais c’est leur seul effet : la peau ne se trouve pas raffermie, retendue, sa texture n’est pas améliorée.
Les peelings superficiels à l’acide glycolique réalisent une exfoliation modérée et stimulent le collagène, résultat qui peut aussi être obtenu par la mésothérapie mais ces deux techniques sont loin de présenter la même durabilité que les lasers : aux alentours de six mois au lieu de trois ans.